Cher lecteur auto-entrepreneur,

L’auto-entreprenariat est avant tout un projet que vous concrétisez seul. L’avantage est que vous pouvez le commencer et le tester à tout moment et si vous ne gagnez rien, vous n’avez rien à payer ! A contrario des statuts classiques (entreprises individuelles) où vous devez déjà des cotisations avant même d’avoir exercé  ! Pour créer votre petite entreprise, il suffit de vous connecter sur l’un des sites internet (voir ci-dessous et remplir l’imprimé en ligne. Et en quinze minutes chrono et quatre clics c’est fait…

Pour en savoir plus:
Consultez les informations précises sur ce statut et les questions les plus fréquentes sur:
www.auto-entrepreneur.cci.fr
Consultez les témoignages, les questions d’auto-entrepreneurs et les réponses de spécialistes et posez les vôtres sur:
http://blog.auto-entrepreneur.cci.fr
Pour vous lancer sur:
www.cfenet.cci.fr ou www.autoentrepreneur.fr

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Informez-vous bien auprès des organismes consulaires (Chambres de Commerce et Chambre des Métiers) et de l’URSSAF ou du Centre des Impôts, car la réalisation d’un chiffre d’affaires en influant sur vos ressources peut modifier vos allocations.
Quel avantage sérieux pour ce nouveau concept en solo ? Si vous n’avez réalisé aucun chiffre d’affaires (CA) au cours de l’année, vous n’avez absolument rien à payer en taxes ou cotisations. Dans le cas contraire, vous serez tenu de reverser un pourcentage global (taxes et cotisations sociales) de 23% du CA.
Le dépassement du CA annuel , 32 000 euro pour les prestataires de service et 80 000 euro pour toutes les autres activités commerciales, vous ferait basculer dans le schéma classique des entreprises commerciales (entreprises individuelles et entreprises unipersonnelles à responsabilité limitée). Ce plafond de 32 000 euro représente un «faible» CA par rapport à un autre statut d’entrepreneur (pour une activité identique). Mais si cela ne vous convenait plus, vous pourriez tout simplement vous radier.
Eh oui ! Cher lecteur auto- entrepreneur, votre projet peut être intéressant et vous permettre un revenu complémentaire ou devenir (bien plus tard…) votre activité principale.
Mais aujourd’hui, sur 260 000 inscrits depuis janvier 2009, seulement un tiers continue d’exercer, soit parce qu’il avait déjà un potentiel de clients,  fournisseurs, sous-traitants et même un comptable et si ce n’était pas le cas, il avait certainement des connaissances en étude de marché, gestion, comptabilité ou en relations commerciales.

Et n’oubliez pas  «Tout ce qui brille n’est pas d’ or ». Aujourd’hui 2/3 des inscrits n’exercent pas ou plus. L’auto-entreprenariat  n’est sans doute pas encore l’ Eldorado. Mais par rapport aux autres contrats d’entreprenariat individuel qui peuvent être intéressants et mieux adaptés à votre projet, celui-ci a l’avantage d’être d’ une grande souplesse.