Du 1er au 25 août, de Grenoble à Bruxelles, Alain Guézou marche pour dénoncer les violences de la précarité. Aujourd’hui, nous avons invité Michèle Rivasi à s’exprimer sur sa démarche.
Michèle Rivasi est députée européenne Europe Écologie Les Verts (EELV) de la circonscription du Sud-Est. Elle a aussi été députée nationale de sa Drôme natale de 1997 à 2002.
Elle suit avec intérêt la question de la solidarité, notamment en tant que membre du comité de parrainage de l’association « Coordination pour l’éducation à la non-violence et à la paix ».
C’est d’ailleurs comme une action pacifique et néanmoins démonstrative qu’elle voit la marche d’Alain Guézou. Pour elle, les allocataires du RSA, et les précaires en général, devraient effectivement être plus impliqués dans la société et faire partie de la solution, et non du problème, notamment au niveau européen.
Selon elle, la marche d’Alain Guézou permet de porter le débat de la lutte contre la précarité dans les instances européennes. Sur ce sujet, Michèle Rivasi souhaite aussi que l’on arrête de confondre taux de chômage et taux de précarité. En effet, beaucoup en Europe sont pauvres mais travaillent avec des contrats fragiles qui ne rapportent que de quoi survivre.