Une semaine après avoir terminé son périple Grenoble-Bruxelles à pied et s’être entretenu avec des représentants de différentes instances européennes, Alain Guézou a bien voulu tirer un premier bilan de son aventure.
C’est le retour au quotidien pour le Don Quichotte au béret. Après la « parenthèse » de vingt-cinq jours que constituait sa marche à pied contre les violences de la précarité, Alain Guézou est de retour chez lui et retrouve son quotidien pas toujours rose d’allocataire du RSA. Lui qui était parti jusqu’à Bruxelles rencontrer des responsables européens pour faire entendre la voix des précaires et faire valoir la citation de Nelson Mandela : « ce qui est fait pour nous sans nous est fait contre nous » revient chez lui à Grenoble, satisfait de son périple et encore plus motivé qu’avant son départ.
Il a accepté de revenir pour nous sur plusieurs aspects de son aventure qu’il considère comme un enrichissement personnel à tous les niveaux.
Les rencontres qu’il a pu faire, les moments d’échanges et de partage qu’il a pu vivre, resteront pour Alain des souvenirs enrichissants. Il nous parle notamment de cette famille de réfugiés Syriens qui n’ a pas hésité à l’accueillir pour le gîte et le couvert à Waterloo en Belgique.
Conformément à son objectif, Alain a pu s’entretenir avec différents responsables européens en charge de la précarité. Il revient pour nous sur ses trois entretiens.
Après une telle aventure, se réadapter au quotidien n’est pas toujours aisé. Alain nous explique comment il a vécu son retour et l’état d’esprit dans lequel il se trouve depuis.
Enfin, Alain Guézou nous rappelle le projet qu’il souhaite voir aboutir au printemps 2017 : organiser un livre blanc du RSA en réunissant autour d’une table des allocataires ainsi que des techniciens du département. L’occasion d’interpeller les différents candidats aux élections présidentielles de 2017 sur le sujet.