Cette année, les journées de la mobilité deviennent Moov’2017. Elles seront organisées non pas sur une mais trois journées, fortes de leurs succès.
Cet événement fêtant tous les modes de déplacement (principalement marche à pied, vélo et transports en commun) décide cette année de mettre un coup de projecteur au niveau local à travers la valorisation des performances artistiques.
En 2011, les journées de la mobilité organisées par le CEA Grenoble sensibilise le public au report modal (entendre promotion des alternatives à l’automobile en agglomérations et des modes de déplacement non générateurs d’effets négatifs).
7 ans après, l’événement se diversifie pour proposer trois focus sur ses trois journées : au niveau national pour les 3èmes Assises des plans de mobilité (organisées par le Ministère des transports), à l’international avec le forum « Creative mobilities » ( alliant culture et mobilité) et la 3ème journée sous le prisme du local et de l’artistique. Ce dernier temps fort mettra en valeur les 30 ans du tram parallèlement aux 40 ans de la piétonisation du centre-ville.
Pour préparer les lois
La tenue de cette édition est remplie d’enjeux comme elle l’avait été quelques éditions auparavant. Ainsi, lors de sa 3ème édition c’est la loi de transition énergétique qui faisait l’actualité. Cette dernière oblige les entreprises à créer un Plan de Mobilité (PDM) avant 2018. Les journées de la mobilité avaient permis alors de faire le point avant son application. Cette obligation est encore aujourd’hui bien d’actualité car près de la moitié des entreprises ne sont toujours pas sensibilisées à cette disposition.
Pour l’heure, c’est la loi des mobilités qui interroge. Présentée début 2018, elle devrait mettre en avant les « transports du quotidien » plutôt que les nouveaux « grands projets ». Alimentant les réflexions, les ateliers tenus à Grenoble à l’occasion de ces rencontres proposeront des cahiers de préconisations.
Focus sur le local samedi : l’exemple de Medellin à l’honneur
Medellin en Colombie a été reconnue comme ville présentant de nombreux échanges entre arts et mobilité. Celle-ci favorise ainsi le développement de la mobilité de façon durable ainsi que l’éclosion de nouveaux modes de vies afférentes. Le but dans cette mise à l’honneur est bien de s’en inspirer comme modèle d’investissement de l’espace public.
Et pour également mieux redynamiser cet espace, une exposition est proposée à l’arrêt Victor Hugo . Elle nourrira les réflexions des citoyens sensibles à l’histoire des transports en commun et de la piétonisation du centre-ville en plus des animations autour des 30 ans du tram. Nous aurons la surprise à travers celles-ci de découvrir la déambulation d’un bus ancien et l’animation de « rames délirantes » sur le réseau grenoblois.
A noter également que La Poste, partenaire de l’évènement, lance en octobre sa filiale Evol Grenoble. Livraisons urbaines, logistique et stockage de proximité y verront le jour, à destination des transporteurs, de commerçants et artisans et des collectivités. Après l’art et les déplacements, un lien supplémentaire avec le commerce ? En tout cas, de quoi désengorger encore plus le centre-ville.
Plus d’infos :
http://journee-mobilite-durable.fr/