Son nom ne vous dira peut-être rien et pourtant, c’est sûr vous le connaissez : Alfons Mucha (1860-1939), artiste tchèque, peintre, affichiste, typographe, designer et bien plus encore…
À la manière d’un conte de Noël, l’histoire de sa réussite commence un froid soir de décembre 1894. Alors que Mucha effectue un remplacement chez un imprimeur, il fait la rencontre de Sarah Bernhardt, grande actrice de l’époque au sommet de sa gloire. Elle est venue commander en urgence une affiche pour son nouveau spectacle et ce travail revient un peu par hasard à Mucha, déjà familier du monde du théâtre. Séduite immédiatement par son style, elle l’engage comme affichiste attitré. Elle propulse ainsi sa carrière et contribue largement à sa renommée et à la diffusion de l’Art Nouveau
(ndlr: Mouvement artistique, fin du XIXe début du XXe siècle, caractérisé par des courbes et des motifs floraux, utilisé en bijouterie, peinture, sculpture et architecture) dont il est un de ses plus célèbres représentants.
Dès lors son succès est fulgurant et le style Mucha s’affiche bientôt sur tous les murs, de Paris à New York.
Bijoux, timbres, peintures, décors, fourchettes, billets de banque, dessins, service à thé, photographies, publicités, il a touché à tout ou presque. Nul doute, aujourd’hui encore, vous avez croisé son trait. Nul doute, vous ne saurez rester indifférents à ses élégantes auréolées d’arabesques et de volutes…