Michel Caléro : l’homme de vers
Apprend-on à écrire ? Dans le cas de la poésie, c’est un peu comme si on se demandait si on apprend à vivre, sentir, percevoir. Et la question paraîtrait du coup tout à fait incongrue.
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Apprend-on à écrire ? Dans le cas de la poésie, c’est un peu comme si on se demandait si on apprend à vivre, sentir, percevoir. Et la question paraîtrait du coup tout à fait incongrue.
Quand il vous parle, Arthur cherche ses mots. Non qu’il ne maîtrise pas la langue française ou qu’il veuille cacher son accent qui a voyagé avec lui depuis Erevan…
Si Jacques Sardat aide à la mise en pages du journal depuis 1994 c’est un peu par hasard parce qu’il était ami avec le rédacteur en chef de l’époque, Gervais Desgrolard, avec qui il avait créé un petit journal d’humeur.
… A fait un long voyage.
Depuis Belly-Montigny dans le Nord, entre Hénin-Beaumont et Lens, jusqu’à Grenoble, où elle est installée depuis 2008. Son parcours ne ressemble pas à ces autoroutes fluides vantées par les apôtres des plans de carrière et dont la logorrhée vient polluer jusque dans les organismes sociaux qui se satisfont parfois de ces règles simplistes de bonne conduite professionnelle.
Le plus ancien et fidèle lecteur du Bon Plan s’appelle Yves Berthuin. Son lien avec le journal est profond. Il remonte en effet aux années 1991-1992 et il est indissociable d’une des grandes convictions personnelles et professionnelles d’Yves Berthuin : veiller à toujours donner la parole à chacun.
Lucien Jay est un personnage solaire, on le comprend dès le premier instant. Son charisme tient d’abord à la puissance de sa présence, à sa nature spontanée et généreuse, à ce regard lumineux et chaleureux qui met à l’aise, d’emblée.
C’est une femme que l’on sent discrète mais déterminée avec qui j’ai rendez-vous pour établir son portrait en tant qu’ancienne salariée du Bon Plan. Pas facile de faire le portrait d’une animatrice radio qui anime une émission de radio « portraits d’Isère » !
Nikodem aime les images. Les voir, les contempler, mais surtout les fabriquer. Il utilise un maximum de supports et de techniques trouvant dans chacun d’entre eux un terrain d’exploration où il aime se perdre pour mieux y tracer lui-même son propre itinéraire.
Le jeune retraité de 61 ans l’exprime ouvertement et sans complexe, il n’aura travaillé que 4 ans durant toute sa vie d’actif.
Cette situation, Michel ne l’a pourtant pas spécialement recherchée, pas au début de sa vie d’adulte en tout cas. Rien à voir avec ces « chômeurs heureux » qui ont délibérément tourné le dos au travail.
David Constantin est un grand sportif. Cela frappe au premier contact, surtout en ces chaudes journées d’été grenoblois où il revêt la tenue tongues-bermuda-maillot moulant du club de rugby local. Mais dès que la conversation s’engage, une autre personnalité s’affirme, où domine son principal ressort dans la vie quotidienne : la découverte.