Société

ODENORE : « l’envers de la fraude sociale, le scandale du non-recours aux droits sociaux »

Le non-recours aux droits sociaux est une question qui nous tient à cœur au Bon Plan. Nous y avons consacré plusieurs articles, espérant participer – un peu – à faire évoluer le regard porté sur les ayants-droits des minima sociaux, tant stigmatisés sous la présidence Sarkozy. Nous nous démarquions ainsi d’une certaine presse plus encline à relayer les discours sur la fraude sociale et l’assistanat que sur ce phénomène dont l’ampleur est pourtant loin d’être anecdotique.
Quand on sait l’importance des médias dans la « fabrique de l’opinion », on ne peut que se réjouir qu’ils s’emparent enfin du sujet en relayant les travaux de recherche jusque-là diffusés dans les revues ou sites spécialisés.

La sortie le 6 novembre 2012 du premier ouvrage français disponible en librairie sur le non-recours méritait une importante médiatisation. Ce fut effectivement le cas dans la presse nationale. L’ODENORE (Observatoire des non-recours aux droits et services) – nous vous en parlons régulièrement – est de plus le seul observatoire en France à consacrer entièrement ses recherches à cette réalité. Une réalité, bien plus scandaleuse que la fraude sociale, que l’ouvrage analyse sous toutes ses coutures à travers neuf contributions. Un ouvrage engagé qui mérite bien un coup de projecteur de plus.

Bernard Perry de la Banque alimentaire de l’Isère : « Aujourd’hui nous avons un peu de marge »

C’est dans les entrepôts de Sassenage que nous avons rencontré Bernard Perry, Président de la Banque alimentaire de l’Isère en compagnie de ses collaborateurs pour la préparation d’une tournée de distribution alimentaire. Il nous a exposé son point de vue concernant la mise en sursis du PEAD (Programme européen d’aide aux plus démunis).

161 dossiers pour 1 conseiller Pôle-Emploi !

Selon une estimation publiée le 26 juin 2012 par le service public de l’emploi, un conseiller de Pôle Emploi suit en moyenne 161 demandeurs d’emploi. Jusqu’à présent, le nombre s’élevait à 125 par agent, nombre minoré par différents facteurs ce qui était dénoncé par plusieurs syndicats.

3 juillet : Hommage aux morts de la rue à Grenoble

Comme nous vous l’avions indiqué dans de précédents articles (Création d’un collectif grenoblois pour les morts de la rue et Visite du carré commun du cimetière de Grenoble avec le collectif Mort De Rue), un collectif grenoblois pour les morts de la rue a été créé à Grenoble, portant le nom « Mort De Rue ». Cette structure fait la démonstration de sa volonté et de sa détermination en organisant, après seulement quelques mois d’existence, une cérémonie du souvenir dédiée à ceux morts dans la rue. Celle-ci aura lieu le 3 juillet au Jardin de ville, de 12 heures à 15 heures.