A l’issue de la conférence contre la pauvreté du 10 et 11 décembre derniers, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a présenté une série de mesures :
– Augmentation de 10% du RSA « socle »
– Réforme du RSA activité et de la prime pour l’emploi en 2013
– Création d’un registre national des crédits aux particuliers pour lutter contre le surendettement
– 8000 places d’hébergement supplémentaires pour SDF et demandeurs d’asile
– Mise en place d’une « garantie universelle des risques locatifs »
– Plan pour renforcer l’orientation vers le logement
– Plan pour accompagner la résorption des bidonvilles
– Mise en œuvre d’une « garantie « jeunes » avec la création d’un contrat d’insertion pour les jeunes en difficulté
– Hausse du plafond pour accéder à la CMU complémentaire afin de couvrir 500.000 personnes en plus
Revalorisation du RSA
Le revenu de solidarité active (RSA) augmentera de 10% sur 5 ans (en plus de la revalorisation automatique indexée sur l’inflation). Cette hausse concernera seulement le RSA-socle (ex-RMI).
Logement et hébergement d’urgence
« L’objectif de créer 150 000 logements sociaux par an sera respecté », a dit le Premier ministre. Par ailleurs, seront créées 4 000 places supplémentaires d’hébergement d’urgence pour les sans-abri et 4 000 places en centre d’accueil pour les demandeurs d’asile (CADA).
Santé
Le plafond de la CMU-C (la couverture maladie universelle complémentaire) sera révisé pour que 500 000 personnes supplémentaires en bénéficient.
Jeunes en difficulté
Le gouvernement annonce la création d’une «garantie jeune», contrat passé entre «le jeune» et le service public à l’emploi. il percevra pendant un an une garantie de ressources équivalent au montant du RSA (environ 450 euros par mois).
Surendettement
Pour prévenir le surendettement, le Premier ministre annonce la création du fichier positif, recensant l’ensemble des prêts de particuliers.
Tarifs sociaux
La mise en place de tarifs sociaux pour l’accès au gaz et à l’électricité devrait permettre de «passer, à terme de deux millions à huit millions de bénéficiaires »,
Au total, ces mesures devraient coûter à l’Etat de 2 à 2,5 milliards d’euros pour la totalité du quinquennat.