Samedi 11 juin, le « Parlons-en », en partenariat avec plusieurs associations grenobloises, présente ses actions et l’avancée de ses projets au Jardin de Ville de Grenoble.
Crée en 2008 et devenu association en décembre 2015, le « Parlons-en » regroupe toutes les personnes concernées par les problèmes de précarité, qu’il s’agisse d’habitants de la rue ou de la ville, de professionnels, d’institutions ou d’élus. Son objectif : réfléchir ensemble pour imaginer collectivement des solutions réalistes d’amélioration.
Samedi 11 juin, les membres du collectif ont souhaité organiser un temps de rencontre dans l’espace public. De cette manière, Ils veulent alerter et faire prendre conscience de la réalité des difficultés rencontrées par plus de 2 000 personnes sans domicile fixe à Grenoble et dans son agglomération tout en montrant les initiatives et les réalisations en cours.
Rendre visible les problèmes de précarité
Ainsi, ils ont imaginé un atelier « la maison à ciel ouvert ». À partir de 10h, cette animation propose à tous de s’improviser « en situation de sans-logis » contraints de devoir s’abriter, manger, dormir, se laver, le tout en restant en contact avec les administrations…
Plusieurs cartes de l’agglomération les aideront à flécher leurs parcours d’associations en foyers pour accomplir leurs routines quotidiennes dans une ville devenue une maison éclatée : les « cents lieux d’un sans lieu ».
Sans toit mais pas sans voix
Ballottées d’un lieu à l’autre, les personnes en grande précarité errent dans la ville mais peuvent aussi réussir à se projeter. D’ailleurs, plusieurs initiatives seront présentées comme l’actuelle réflexion sur la mise à disposition temporaire de bâtiments inoccupés ou la mise en place de la Caboterie (chenil solidaire basé sur un réseau de famille d’accueil).
De même, l’association « Mort de rue » issue du « Parlons-en » proposera un atelier de préparation à la commémoration annuelle du 1er juillet en hommage aux habitants de la rue décédés durant l’année écoulée.
Conçu comme un « Parlons-en » à ciel ouvert au sein de l’espace public, ce temps de rencontre se veut ouvert à tous, convivial et festif pour échanger et apprendre à se connaître. « Bénévole, curieux, militants ou simplement visiteur de passage… chaque bonne volonté est invitée à discuter et à passer à bon moment. »