Manger pour être en bonne santé

Manger sainement de nos jours coûte cher. De nombreux produits transformés, appétissants, faciles à utiliser mais pas forcément bons pour la santé remplissent nos rayons. Cuisiner permettrait de rester en bonne santé et de faire des économies. Alors, tous à vos fourneaux !

Santé et nutrition

Une bonne hygiène de vie commence par une bonne alimentation. Variée, équilibrée et adaptée à chaque individu. Elle permet de rester en forme, en bonne santé et protège de nombreuses maladies. Mais lorsque l’on dispose d’un budget serré, les choses se compliquent.

Pour Véronique Fabre, diététicienne au centre de santé Arlequin, il existe quelques astuces pour  » manger de tout, à moindre coût  » :  » l’idée est de faire la part belle aux fruits et légumes pour être en bonne santé. Malheureusement, ils sont souvent assez chers et peu nutritifs. Pour obtenir des fruits et des légumes frais il existe des épiceries solidaires. Les conserves et les surgelés sont aussi une bonne alternative et aussi très intéressants nutritionnellement. Les légumes secs sont peu onéreux et aussi très intéressants, ils sont une source de protéines végétales, associés avec du riz ou des pâtes ils peuvent remplacer une viande ou un poisson. Leurs prix étant assez élevés, on peut aussi trouver de bons substituts avec les poissons en conserves comme les sardines, les maquereaux, le thon… Ainsi que des filets de poissons blancs surgelés, comme le colin et le cabillaud.

Hors allergie au lactose, les laitages sont des apports en calcium, mais ils sont aussi source de protéines. Et il ne faut pas oublier les œufs qui sont eux aussi une bonne source de protéines et qui sont bon marché.

20140521 sandwichPour le midi, emporter son déjeuner, les restes du repas de la veille ou se préparer une salade complète, plus un fruit remplacent avantageusement le sandwich/coca, souvent bien trop gras et bien trop sucré et qui coûte souvent plus cher. On peut manger des sandwichs mais mieux vaut un sandwich maison, cela permet de choisir les produits que l’on souhaite mettre dedans, sans oublier d’ajouter des crudités. Aussi, un avocat écrasé peut remplacer une mayonnaise par exemple.

Les fruits secs, en conserves ou en compotes sont de bonnes alternatives aux fruits frais. Attention cependant aux jus de fruits, qui eux ne remplacent pas un fruit, ils comportent bien souvent plus de sucres et sont dépourvus de fibre. Pour une collation, choisissez de préférence les fruits secs, les fruits à coques, les laitages et les compotes ».

Nutritionniste ou diététicien ?

Le nutritionniste soigne. Il est un médecin diplômé qui a reçu une formation de huit ans après le Bac. Il prend en charge les maladies liées à la nutrition (obésité, anorexie, diabète, intolérances alimentaires, etc.). Il a aussi la possibilité de prescrire une ordonnance, des analyses ou encore des examens médicaux.

Le diététicien conseille. Il est un technicien de l’alimentation qui a suivi une formation paramédicale de deux ans pour obtenir son diplôme. Le diététicien guide ses patients pour trouver le bon équilibre nutritionnel que ce soit pour leur permettre de perdre du poids ou d’avoir une hygiène de vie plus saine grâce à une alimentation équilibrée.

20140521 feuilledesoinLa Sécurité Sociale rembourse en partie la consultation d’un nutritionniste. Le remboursement est de 70% du tarif de responsabilité qui est de 25€ pour un médecin spécialiste. Si vous le consultez en-dehors du parcours de soins coordonnés, le remboursement des frais médicaux pour la consultation d’un nutritionniste passe à 30%. Par ailleurs, s’il pratique un dépassement d’honoraires, ceux-ci ne seront pas pris en charge, et la base de remboursement ne sera que de 23€. En revanche, la consultation d’un diététicien n’est pas remboursée par la Sécurité Sociale, mais par certaines mutuelles. Pour une consultation chez un nutritionniste comptez entre 20€ et 90€ environ et chez un diététicien environ 30 €.

Votre mutuelle rembourse au minimum les 30% restant à votre charge lors d’une consultation chez un nutritionniste. En revanche, les dépassements d’honoraires ne vous sont pas toujours remboursés sauf si vous avez souscrit une formule qui le prévoit.
Dans le cadre d’une politique de prévention, certaines mutuelles peuvent prendre en charge le remboursement des consultations chez un diététicien. Malheureusement, cette prise en charge n’est souvent proposée que dans les contrats de niveau plus élevé, donc plus chers.

Bien faire ses courses !

Il est vivement conseillé de préparer ses menus à l’avance, ce qui permet d’adapter et de préparer sa liste de courses en inscrivant que les produits dont on aura besoin. A éviter : les courses le ventre vide, au risque de se laisser tenter par l’achat de produits inutiles.

Limitez les achats de produits transformés, plats cuisinés, gâteaux, soda… Sans grande valeur nutritionnelle, souvent trop gras, trop sucrés et chargés de nombreux additifs .

Achetez les produits frais en fonction de la saison, ils seront plus abordables.
20140521 fruitsJouez avec les équivalences alimentaires, pour varier les plaisirs ! Il existe sept groupes ou catégories d’aliments :

  • Les fruits et légumes contiennent des fibres, des vitamines, des minéraux et des sucres, consommés à chaque repas, au moins cinq par jour, sous toutes ces formes : cuits, crus, nature ou préparés, frais, surgelés ou en conserves.
  • Les viandes, volailles, œufs, poissons et tous les produits de la mer sont sources de protéines. Idéalement il faudrait pouvoir en consommer une à deux fois par jour, d’où l’intérêt de privilégier la variété. Mais tous n’ont pas le même coût. De plus, la quantité servie sera moins importante que l’accompagnement.
  • Les produits laitiers, calcium et protéines, trois fois par jour et toujours en privilégiant la variété. Entre lait, yaourts et fromages tous ne contiennent pas les même taux calcium, graisses et sels. 
  • Les céréales, pâtes, riz, pain, des féculents sont indispensables, ils sont la base énergétique de notre alimentation. Il est conseillé d’utiliser de préférence des céréales complètes, plus naturelles et qui permettent de rassasier les « grands appétits ».
  • Les boissons en privilégiant l’eau qui permet de s’hydrater tout au long de la journée.
  • Les matières grasses : en variants leurs origines et en les consommant avec modération, elles contiennent des acides gras essentiels et des vitamines. 20140521 noixLes Noix de Grenoble sont une source d’oméga 3, ces « bons gras », que l’on retrouve notamment dans le poisson, seraient bons en particulier pour le cerveau. De plus, elles renferment les plus hauts niveaux d’antioxydants et ont une teneur élevée en protéines de haute qualité. Ainsi, un quart de tasse représente une portion journalière, soit environ trois à six par jour serait, semble t-il, bon pour le cerveau !
  • Les sucres, des glucides simples pour l’énergie.

Autre astuce : cuisinez en plus grande quantité, cela permet d’en congeler une partie, pour les jours où l’on a pas le temps de cuisiner. D’emmener son déjeuner déjà prêt sur son lieu de travail. Ou avec un peu d’imagination, réutilisez les restes en les accommodant à un autre plat.

Fruits et légumes frais !

Soli’gren

Grâce à son réseau de producteurs locaux et bio, Soli’Gren propose chaque semaine des paniers de fruits et légumes. Environ 3Kg de produits frais pour environ 10,50€. De plus 20% du prix du panier leur permet d’offrir chaque semaine des paniers à des personnes en difficulté.
Retrouver toutes les conditions sur http://www.soligren.fr/, des tarifs préférentiels sont appliquer pour les étudiants, les chômeurs, les bénéficiaires du RSA, les allocataires du minimum vieillesse et d’une pension handicapé.

Renseignements et inscription auprès de Soli’Gren
9 rue Très Cloîtres
38000 Grenoble
04.76.85.39.35

Les épiceries solidaires

Ce sont des chantiers d’insertion de l’A.N.D.E.S (L’Association Nationale de Développement des Épiceries Solidaires). Des produits de consommation courante y sont proposés en libre service. 20% du prix du panier servira à des personnes en situation de précarité pour qui la participation financière demandée ne sera que de 10 à 30% du prix réel, selon les cas.
Leur but est de lutter contre le gaspillage alimentaire en valorisant les fruits et légumes invendus, ils favorisent l’insertion professionnelle, luttent contre l’exclusion sans favoriser l’assistanat et tentent de valoriser la qualité de l’alimentation des populations qui fréquentent les structures d’aide alimentaire. La plupart de ces épiceries sont accessibles sur prescription des assistantes sociales / CCAS, elles ne sont pas en accès libre. Cependant, elles restent ouvertes à tous pour passer un moment convivial.

– Où les trouver ?

Epicerie Sociale
Place René Char
38320 Eybens
Tél. : 04 76 24 23 60

Le Coup de Pouce
Centre social André Malraux
12, rue Monté des Clares
38560 Jarrie
Tél. : 04 76 78 00 10

L’Epicerie 6, rue Louis Leydier
38780 Pont-Evêque
Tél. : 04 74 57 28 82

Amafi
14, rue Aristide Berges
38800 Pont de Claix
Tél. : 04 80 80 60 54
Responsable : Françoise Dembélé

Pause panier
Centre Social
16, avenue Jean Jaurès
38150 Roussillon
Tél. : 04 74 29 00 60

Panier Garni, Point « E »
28, boulevard de Verna
38230 Tignieu-Jameyzieu
Tél. : 04 78 32 50 81

GAF Secours Catholique
31, quai Jean Jaurès
38200 Vienne
Tél. : 04 74 85 22 70
Responsable : Stéphane Latarjet

Epicerie Solidaire
CCAS : Place Stalingrad
38220 Vizille
Tel : 09 53 72 48 38

Epicerie Amandine
14 rue Porte de la Buisse
38500 Voiron
Tel : 04 76 05 91 06