L’INSEE a publié pour ce mois de juillet 2013 une étude sur les comportements de consommation des Français en 2011, qui revient sur la même étude réalisée en 2005 afin de comparer les résultats et noter s’il y a ou non évolution notable.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il ressort de cette étude que les comportements de consommation nationaux demeurent stables. Sans surprise, les ménages aisés consomment plus que les ménages modestes, et les ménages âgés (donc généralement réduits) consomment moins que la moyenne, mais dans les deux cas l’écart tend à se réduire.
Le fait le plus marquant décrit par cette étude concerne le poids de l’alimentation dans le budget des ménages les plus modestes. Alors que ce poids tendait à se réduire depuis une trentaine d’années, l’atténuation est beaucoup moins forte depuis 2007.
En somme, les ménages les moins fortunés consacrent une part plus importante de leur budget à l’alimentation qu’il y a quelques années. Le contexte de la crise économique n’est évidemment pas étranger à cette situation.
Les ménages modestes ont moins d’argent à consacrer aux dépenses annexes : le logement continue à représenter le quart de leur consommation, et le poids de l’alimentation repart à la hausse, au détriment d’autres dépenses telles que l’habillement, les loisirs, les restaurants et autres…
Bref, avec la crise, l’annexe est mis à l’index.