La face sombre de la lune, non, Richard Wright ne se tenait pas sur le côté froid de la lune, ainsi que le groupe Pink Floyd, groupe dont il était issu.
L’homme au clavier, au chant, peut-être le plus discret de la formation, s’est éteint le 15 septembre dernier.
Comment ne pas évoquer ces fameux Flamants Roses (Contraction des noms de deux joueurs de blues : Pink Anderson & Floyd Council) et leurs albums mythiques qui ont bercé et enflammé la fin des années 60, et les décennies suivantes… Ummagumma (1969), Whish you were here (1975), The Wall (1979), pour ne citer qu’eux ; 200 millions d’albums vendus ! On peut citer également le film « Pink Floyd à Pompéi » : un amphithéâtre, le groupe joue sans public, au pied du Vésuve, et la musique coule, planante, et pas toujours d’ailleurs, quand David Gilmour lance un solo tendu à la guitare, ou quand Nick Masson, le batteur, arrose abondamment le site d’un solo à vous couper le souffle, les bras, les jambes…, mais certainement pas l’envie d’écouter encore et encore cette musique qui sait monter très haut, more & more…
Les paroles du groupe sont également à écouter attentivement, dans le morceau Hight Hopes de l’album Division Bell : « The grass was greener – The light was brighter – The taste was sweeter », L’herbe était plus verte – La lumière plus brillante – La saveur plus douce… Si souvent, chez Pink Floyd, cette recherche de l’Eden, d’un Paradis perdu, se fait sentir…
Laissons le dernier mot à David Gilmour au sujet de la disparition de Rick Wright : « Il était doux, modeste et discret mais sa voix et son jeu étaient des ingrédients vitaux et magiques. »