La salle des fêtes de Virieu accueillait mardi 16 décembre travailleurs sociaux, élus et représentant des forums RSA pour une présentation du Rall’IAE, de ses objectifs et de ses résultats.
Sur les routes
Le Rall’IAE ? Une initiative du Forum territorial RSA de la Tour du Pin pour aller à la rencontre de potentiels employeurs. Ils étaient ainsi une bonne quarantaine, le 14 octobre dernier, à prendre la route par équipe de six pour rendre visite à des entreprises ou des acteurs institutionnels. L’occasion pour les participants de découvrir des activités, des fonctionnements, mais aussi et surtout de laisser des candidatures.
La mairie ou l’office du tourisme des Abrets, le Pôle Emploi ou la MJC de la Tour du Pin, des entreprises ou chantiers d’insertion tels que Isactys ou Evira, ou encore des entreprises comme Cooperl, la Chocolaterie de Marlieu ou Pasquier, autant de structures parmi d’autres qui ont réservé aux participants du « rallye de l’insertion » un accueil à la fois chaleureux et sérieux. On était ce jour-là bien loin des clichés, tant ceux accolés aux bénéficiaires du RSA qu’au monde de l’entreprise.
Sur les planches
C’est ce qui est ressorti de la journée du 16 décembre, où une soixantaine de personnes étaient réunies pour assister à la « restitution » de ce Rall’IAE créatif et enrichissant, grâce auquel plusieurs personnes ont en fin de compte retrouvé un emploi. Un temps de présentation mais aussi un temps de représentation, quand un groupe de titulaires du RSA prirent d’assaut la scène pour livrer le fruit de leur travail théâtral mené sous l’égide de Jean-Luc Moisson, de la Fabrique des Petites Utopies.
L’occasion pour chacun de livrer une tranche de vie, un témoignage sur ce qui a marqué ou conditionné leur existence. Pour dire ou rappeler que la précarité n’est ni un genre ni une identité, mais une situation derrière laquelle se trouve des hommes et des femmes, des individus, tout simplement. Un spectacle émouvant et profondément humain, qui sera salué par une standing ovation du public. De même que la très talentueuse prestation de Zihad Ben Harb, pianiste dont le doigté sensible servent des compositions originales évoquant le romantisme d’un Rachmaninov.